La dématérialisation de la quasi-totalité des transactions financières ainsi que de leurs moyens de gestion pousse aujourd’hui les banques à évoluer. Les attentes des clients et leurs habitudes en sont bien évidemment au centre.

Pour accompagner la mutation de l’ensemble du domaine, de nouveaux métiers et de nouvelles pratiques incluant la technologie verront le jour. Focus sur les contours du nouveau visage de la banque.

La banque de demain : qui est-elle ?

Le concept encore appelé banque 3.0 fait allusion aux banques vues autrement ; c’est-à-dire au maximum numérisé. Cette dynamique est à l’heure actuelle à un stade avancé et lesdites banques de demain se créent déjà.

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L’objectif est d’éviter une suprématie des acteurs de la FineTech qui usent à bon escient des nouvelles technologies pour proposer de nouvelles solutions aux particuliers dans la gestion de leurs actifs. Bien évidemment, cela met à mal le monopole des banques.

Toutefois pour conduire une éventuelle révolution, il est indispensable d’apporter un nouveau souffle au fonctionnement des établissements bancaires en lui-même. Par ricochet, il faudra inclure de nouveaux métiers.

Une révolution déjà en route

À titre indicatif, un classement établi par Forbes sur les banques françaises a récemment révélé que les 5 premières places sont occupées par des banques en lignes.

Les résultats de cette étude sont assez significatifs puisque cette dernière est axée sur la satisfaction des clients ainsi que sur le niveau de confiance.

D’après l’Observatoire des métiers de la Banque, les établissements bancaires seront capables de proposer aux usagers un traitement personnalisé d’ici 2025. Il s’agit de l’horizon auquel ils parviendront à prendre entièrement la mesure des évolutions digitales.

L’observatoire met également l’accent sur 8 tendances importantes susceptibles d’impacter le domaine bancaire. Il s’agit :

  • du digital
  • de la blockchain
  • des changements réglementaires
  • de l’intelligence artificielle
  • de l’automatisation des processus
  • des attentes différentes des collaborateurs
  • de l’optimisation des modes de travail et de consommation.

Par ailleurs, toujours selon le même horizon, certains métiers de la banque sont appelés à disparaitre, d’autres à se réinventer.

Le nouveau visage du rôle de conseiller bancaire

De plus en plus, les clients veulent des services individualisés, c’est-à-dire plus souples et plus réactifs. Les banques devront ainsi davantage diversifier leurs services, sans pour autant que ces derniers ne se concurrencent.

Toutefois, l’aspect virtuel des choses ne devra en rien entacher le fondement de l’activité bancaire un rapport de confiance inébranlable.

La banque de demain sera confrontée à ses nouveaux défis au sein desquels les conseillers bancaires auront de nouvelles attributions. Ils devront conserver leur rôle de proximité, de réactivité et de continuité dans les services.

Une automatisation ne devrait en aucun cas occulter le rôle humain du conseiller bancaire qui s’assurera de l’adaptabilité des services en fonction des besoins de chaque client.

Quelques chantiers importants

Pour mener à bien cette mutation, le secteur bancaire est tenu de revoir en profondeur son modèle.

Une attention portée un peu plus vers le client

L’objectif pour les institutions bancaires est de connaître les habitudes de leur clientèle afin d’anticiper sur leurs besoins en prestations bancaires.

L’évolution actuelle du secteur fera croitre le nombre de concurrents et les clients auront une certaine facilité à changer de banque.

Pour qu’un usager choisisse un établissement plutôt qu’un autre, le tout repose sur l’expérience utilisateur. Au même titre que Google et Amazon collectent les données liées aux habitudes de consommation des internautes, les banques seront en mesure de faire pareil.

Une restructuration opérationnelle et organisationnelle

Les banques de demain seront celles qui pourront refaçonner leur organisation qui à l’heure actuelle est standard et très peu perméable au changement.

Cette restructuration passe en premier par une mise à niveau de leur positionnement stratégique afin de déterminer si elles continueront à être “producteur” ou “distributeur”.

Ensuite, ce sera le tour des chaînes de valeurs qui devront être repensées. Organisation, processus, produits et services, système d’information, autant d’élément appartenant à un passé dont les fondements sont inadéquats à une adaptation aux nouvelles technologies.

De retour dans le présent, nous attendons avec impatience l’effectivité de cette transformation.