Ca y est, vous voulez vous lancer dans l’immobilier. Investissement locatif, résidence principale, peu importe ! Vous êtes prêt. Ou prête. Mais voilà. Aujourd’hui, dans la presse, on n’entend que des mauvaises nouvelles sur les refus de crédits immobiliers. Endettement, TAEG, taux d’usure, HCSF, tout y passe. Sans qu’on n’y comprenne vraiment grand chose en réalité. Passons ça en revue.

Le taux d’emprunt, toujours au centre de l’attention

 

C’est le nerf de la guerre. Le taux immobilier décidera de ce que vous coûtera votre crédit. C’est fluctuant et en période d’inflation comme aujourd’hui, ça monte. D’ailleurs, si vous voulez suivre ça, vous trouverez à ce lien plus d’informations sur les taux des crédits

 

Rassurez-vous tout de même. Aujourd’hui, on emprunte aux alentours des 2%, à pondérer selon la durée de l’emprunt.

 

Alors si on n’est plus aux taux d’avant le covid, 2%, ce n’est pas cher.

 

Donc pas de raison de s’en priver.

 

L’accessibilité au crédit

 

Vous le savez sûrement, les mauvaises nouvelles font vendre. Y compris, et surtout, dans la presse. La ligne éditoriale est ce qu’elle est.

 

Bref, il y a toujours des crédits qui passent, on vous rassure.

 

Par contre, les banques sont plus exigeantes, c’est vrai.

 

Depuis le début de l’année, le Haut Conseil de la Stabilité Financière (HCSF) a bridé les emprunteurs particuliers à 35% de taux d’endettement. Les banques peuvent toutes déroger, mais sur un petit nombre de dossiers. Et la plupart d’entre eux concerne soit les hauts revenus, soit les emprunts pour une résidence principale.

 

Si vous vous intéressez à l’investissement locatif, sachez qu’il y a d’autres solutions possibles.

 

Notamment via l’emprunt en SCI. Une Société Civile Immobilière à l’Impôt sur les Sociétés (IS) vous permettra, auprès de certains établissements bancaires, de vous affranchir des règles imposées en ce moment par le HCSF car votre emprunt sera assimilé à un emprunt professionnel.

 

Je dis assimilé car les emprunts pros vont en général jusqu’à 15 ans grand maximum, mais en SCI, 20 ou 25 ans, c’est possible.

 

Concrètement, comment se faire financer aujourd’hui ?

 

Mon conseil est assez simple.

 

Passez par un courtier. Un bon courtier. Toutes les banques ne se valent pas. Certaines ont une haute délégation en agence. D’autres non. Certaines seront adaptées à votre profil. D’autre non.

 

Et ça, vous ne pouvez pas l’inventer. Surtout que ça va varier au local. Le Crédit Mutuel de Paris 1er arrondissement ne regardera pas votre dossier de la même façon que le Crédit Mutuel de Trifouilli les Oies.

 

Et ça, c’est le rôle d’un bon courtier que de mettre votre dossier sous le nez du bon partenaire bancaire. Vous y gagnerez du temps, et de l’argent.